Le rôle de la publicité digitale sera scruté par les Etats généraux de l'information, qui ont en partie pour mission de « pérenniser le financement de l'information libre indépendante ». Mais gare à ne pas se tromper d'ennemi ! Celle-ci est essentielle pour le pluralisme de l'information.
Promesse de campagne du candidat Emmanuel Macron en 2022, les États Généraux de l'information se déroulent depuis le mois d'octobre dernier, avec l'objectif de « pérenniser le financement de l'information libre indépendante ». Une initiative qui répond à une préoccupation légitime suscitée par les difficultés que rencontrent les médias traditionnels ou par certains mouvements récents de concentration du paysage médiatique.
Ces États généraux co-pilotés par le Président d'Arte, Bruno Patino, et le Secrétaire général de RSF, Christophe Deloire, déboucheront avant l'été sur des propositions. Il est donc essentiel qu'elles se fondent sur un diagnostic précis de ces évolutions pour en tirer des conclusions en matière d'innovation, de concurrence et in fine de contribution au pluralisme. En particulier pour ce qui concerne le financement de l'information, le rôle de la publicité, notamment digitale, sera certainement scruté comme le laisse d'ailleurs supposer l'étude à paraître ce mois-ci « L'avenir du marché publicitaire », lancée par l'Arcom et la DGMIC du ministère de la Culture.
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