A l'initiative du Commissaire européen à la justice et aux consommateurs Didier Reynders, l'Office de protection des consommateurs de la Commission européenne a initié une série de discussions visant à résoudre le problème des bannières cookies qui ne satisfont en réalité ni les entreprises, ni les utilisateurs.
Représentants des consommateurs, des éditeurs, des annonceurs et des Ad-techs ont donc rejoint un cycle de de tables rondes qui a débuté en avril dernier et se poursuivra jusqu’à la rentrée. C’est également le cas de The Good Advertising Project qui a rejoint les discussions.
Cette initiative s’inscrit dans le contexte de la fin amorcée des cookies tiers et du règlement européen ePrivacy qui ne connaît pas d'avancées substantielles... Elle s’inscrit aussi dans le contexte de fatigue du consentement qui affecte tous les utilisateurs, sujets aux répétitives bannières de consentement et demandeurs, à la fois de plus de vie privée et de plus personnalisation des publicités. Elle s’inscrit enfin dans un contexte où les très nombreuses entreprises qui se développent grâce à la publicité ciblée souhaitent que ce modèle ne soit pas fragilisé par des règles parfois inapplicables dans les faits.
Cette première session d’échanges a donc débouché sur la création de trois groupes de travail : sur les modèles économiques de la publicité numérique, sur les alternatives à la publicité basée sur le tracking et enfin sur les solutions technologiques.
De nombreux sujets ont pu être abordés comme la question des cookies essentiels, de la conformité au droit en vigueur ou encore de la valeur de la publicité ciblée
pour de nombreux secteurs qui en vivent directement comme la presse. Sur la question des alternatives, beaucoup ont donc souligné l’importance de préserver ces modèles économiques ! Le cycle de discussion devrait se conclure par une plénière en octobre 2023.