The GAP, La villa numeris et Renaissance Numérique organisaient le 2 avril dernier un petit déjeuner passionnant autour d’un sujet clé : Privacy & Publicité en ligne – où en est-on, et surtout, où va-t-on ❓

Alors que le règlement ePrivacy semble définitivement abandonné, nous avons échangé sur la manière dont se construit aujourd’hui le droit à la protection des données : entre règlements sectoriels (DMA, DSA), IA Act, lignes directrices des autorités (EDPB, CNIL…), et décisions structurantes de la CJUE, les juristes jonglent avec un droit en perpétuelle évolution qui se construit souvent au gré des sanctions…
👉 Consentement : en crise ?
Nous avons évoqué la "fatigue du consentement" que tout le monde constate. Peut-on continuer à s’y fier comme fondement principal ? Respecte-t-on encore l’esprit du RGPD, ou sommes-nous allés trop loin ? Et quid des autres droits fondamentaux, trop souvent éclipsés ?
👉 L’innovation au service de la Privacy : cap sur les PETs (Privacy Enhancing Technologies) !
Face à la complexité du cadre légal, les solutions techniques émergent : hashtag#differential privacy, TEE, chiffrement homomorphe, data clean rooms… mais au fait pourquoi autant de solutions ?
Parce qu’il n’y a pas une seule privacy, mais des stratégies différentes selon les acteurs, les cas d’usage et surtout les risques.
⁉️ Des questions clés ont émergé :
Les PETs pourraient-elles offrir une alternative au consentement sans évolution du cadre reglementaire ?
Quelle est leur maturité réelle aujourdhui ? Comment encourager leur adoption dans l’écosystème publicitaire alors qu’elles sont devenues indispensables dans de nombreux secteurs (finance, santé….) ? Et surtout : comment évaluer leur coût vs leur utilité ?
Merci à toutes celles et ceux qui ont participé aux échanges ce matin, en particulier Julie Carel de Momentum, Julien Freudiger de Google et Nathalie Laneret, de Criteo pour leurs retours croisés et leurs insights sur la collaboration quotidienne entre juristes et tech.